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De Alligatum, dix-septième jour

 

Il faisait encore nuit au matin du dix-septième jour du deuxième confinement, et longtemps encore après le présumé lever du soleil.

C’était, au moins pour la journée, le retour du tempouri.
Vent nordique, bruine merdique, et humeur contestataire régissaient le ballet de la cosmologie locale des temps pandémiques.

Nous devions faire face, et affronter, sans céder, une vague de clusters actifs que les autruches et les dindons du déni niaient sans vergogne au nom du droit universel de contaminer les plus vulnérables et de la liberté inaliénable de boire des apéros en troupeau serré pour tenter de masquer, en refusant bien sûr d’en porter un, la vacuité de leur égocentrisme drapé dans les guenilles d’une liberté de penser dont le vide prospérait sur le terreau contagieux de la bêtise, de l’ignorance et de l’autosatisfaction.

Il faisait donc nuit en plein jour et des troupeaux de pseudo nyctalopes enjoignaient des bandes d’aveugles de refuser la lumière dont ils prétendaient qu’elle ne servait pas à éclairer mais à faire joli.

Nous vivions en dystopie et au bord de la guerre civile, ce ru qui se transformait en roman-fleuve au fur et à mesure des semaines. Et pour couronner le tout, si je puis dire, en cette matinée dominicale froide et humide, le JDD publiait en loucedé les meilleures pages des 808 que comptait au bas mot la publication des mémoires de Barack Obama.

Voilà ce qui arrivait au reste du monde, à force d’ouvrir des sarcophages égyptiens à Saqqarah sans tenir compte de la malédiction qui s’y attachait, indubitablement.

To be continued...

La suite et le début en cliquant sur ce lien : #DeAlligatum

 

Tag(s) : #Actu, #En image, #Normandy
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